Ô joie en apprenant que le stage doit s'effectuer à l’étranger. Ô joie en apprenant que je suis acceptée (=JE PAAAAAAAARS!! YIPIII SORTEZ LE CHAMPAGNE!!). Je présume qu'en cet instant précis, chacun des rislaviens a pensé la même chose "dans 1 an, je serai en stage dans ma destination de rêve".. Ah ah ah et oui mais non ! Bon, bien sur, je n'ai pas choisi le pays le plus facile. Autant te dire tout de suite ce qui t'attend jeune Padawan. Si tu veux emprunter la route des USA, il va falloir faire preuve d'anticipation, de patience, de réflexion et puisque, bien évidemment, le rêve américain a lui aussi un prix, il te faudra un porte-feuille bien rempli (à ras bord... Bon ok, il t'en faudra deux).

 

Août - Alors que les cours n'ont pas encore commencé, je me lance déjà dans la recherche de stage (Eh eh, c’était le temps de l'espoir). Bien sur je tombe amoureuse d'une agence réceptive située en plein cœur de New-York (What a cliché!). Ma recherche s’arrête ici puisque, c'est décidé, j'irais là-bas (Oui oui je sais, réveille-toi Mo).

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Novembre - Non je ne me suis pas trompée de mois. Et oui, voilà donc ma première erreur dans ce parcours semé d’embuches. Ne me demandez pas pourquoi, je n'ai envoyé ma demande pour cette fameuse agence de NY qu'aux alentours de fin Novembre. Premièrement, mauvaise stratégie de démarrer sa recherche en Novembre pour les USA. Deuxièmement, très TRÈS mauvaise stratégie de n'envoyer qu'une poignée de demandes (=4) en Novembre et de ne finalement reprendre sa recherche que début Janvier. Et oui car, pour obtenir le VISA de stagiaire US, il te faut au MINIMUM ​6 semaines et 2 jours de délais (retiens 10 semaines Padawan).

 

 

Janvier -  Nous sommes donc en Janvier. Pas de panique, je place ma deadline pour trouver mon stage aux Amériques au niveau de la fin du mois. Et puis j'envoie quelques demandes en Australie aussi.. On ne sait jamais. Autant dire que le premier mois de 2013 aura été bercé de - comme le dit si bien ma camarade Elodie - "Nouveau message", "Copier/Coller", "Ajouter une pièce jointe", "Envoyer". Ajoutez à ça les heures de recherche d'entreprises puis les heures de recherche d'adresses email "valides" (= autres que celles du type info@dmc.com dont les demandes de stage finiront probablement dans la corbeille). Bref, ça vous donne une idée des superbes journées/soirées/nuits que j'ai pu passer. De toutes façons il faisait trop froid pour sortir mais pas assez pour faire des bonhommes de neige. En somme, il fallait bien que je m'occupe ! Ah ah ah... (Rire jaune).

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Anyway - Beaucoup de réponses positives comme négatives durant ce mois de Janvier. Je vous passe les détails des faux espoirs (on s'y habitue au bout d'un moment - tellement blasé qu'on n'accorde plus aucune importance aux mails positifs - toujours attendre la suite avant de s'emballer petit Padawan).

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Resituons le contexte de cette période: USA cher + Morgane pas d'argent = Recherche de stage rémunéré. Ah ah ah Ris autant

​                                            que tu le veux Padada mais l'espoir fait vivre, et oui. La raison pour laquelle je mentionne ce détail

                                          est que, mi-janvier, j'ai été acceptée dans une DMC de Miami en, à peu près, 1h d’échange de mails

                                        avec le CEO. Un bol d'air frais, une bulle de bonheur! De quoi vous remettre la pêche pour quelques

                                    heures pour mieux replonger dans l'internet parce qu'il vous annonce qu'il ne peut pas vous payer.

 

                                        Fin Janvier, par désespoir et faute de mieux, je ne demande plus de compensation financière.

                                        Arrivent alors deux propositions de stage, une dans un théâtre à Santa Monica (en quelque sorte

                                    l’opportunité à saisir pour démarrer ma future carrière d'actrice...Si si) et l'autre au sein d'une DMC à New-York (en quelque sorte le stage parfait de mon point de vue). 

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Février - Me voilà donc avec deux entretiens Skype. Je vous passe les détails des entretiens manqués et des "plus de réponse". Bref, tout ça nous mène autour du 10 Février où j'ai donc décroché mon stage à Santa Monica. Forcément, je ne m'avance pas trop sur le terrain du "cris, joie, I'M GOING TO LA etc.." parce que je sais que le plus dur m'attend : le dossier de visa. Jeune Padawan, il est important que tu saches une chose : Les USA feront tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas t'accorder ce visa. En gros.

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Contrairement à ce que j'avais pu lire, je n'ai pas trouvé le dossier si compliqué à remplir. C'est en effet un peu long mais rien d'insurmontable (ne te réjouis pas de suite Padawan). S'en suit l'envoi à l'organisme privé français que l'on a choisi (Parenthèse dans mon cas - très recommandé), qui se chargera du suivi avec le CIEE (l'organisme américain qui décortique pièce par pièce votre dossier).

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Ah ! Entrée en scène du meilleur acte, celui qui m'a fait vibrer pendant un mois et demi. Ce que vous voulez dans ce premier temps, c'est obtenir LE DS-2019 - en d'autres termes le Graal, la Poule aux œufs d'Or, le Poney à bascule que vous demandez depuis Juillet pour Noël. Ce formulaire magique vous permettra de prendre rendez-vous à l'Ambassade des États-Unis. Après cela vous recevrez votre visa en 48h, par voie postale (bah oui c'est bien La Poste parce que c'est fiable et tout et puis en plus c'est pas comme si on avait vraiment d'autres moyens de nos jours).

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Les délais : 3 semaines minimum pour la réception du DS-2019 -  3 semaines minimum pour le RDV à l'ambassade.
 

 

20 Février (dans ces eaux là) : Me voilà partie pour 3 semaines d'attente, quasiment sans nouvelle de l’état d'avancement de mon dossier. Amazing.

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Mars - ​Contexte : Nous sommes le mercredi 13 Mars, plein milieu de ma semaine de vacances qui s’avère être également ma semaine de révision de partiels - Oui car après ces vacances je n'ai plus que 3 jours de partiels à l’Université et hop, je déménage de Cergy pour rentrer dans ma Bretagne natale. Je me réveille tranquillement avec le chant des oiseaux (je plaisante bien sur, ils ne réveillent que Cendrillon). J'ouvre mes mails, léger stress en voyant un message de Parenthèse (oui parce que chacun de leur mail peut contenir : VOUS NE PARTIREZ PAS MOUAH AH AH).

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Evidemment, celui là était le mauvais numéro, en d'autres termes la carte du Valet dans le Pouilleux, la Galle, la Peste. Bref, celui que personne ne veut avoir. J'apprends donc avec calme et sérénitude (= crise de nerfs) que mon visa est refusé car mon organisme d'accueil a pris une autre stagiaire française pour la même période, ce qui n'est pas autorisé (à retenir Padawan).

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Bon, bon, bon - Je suis maintenant face à 3 propositions : Annuler ma demande de visa / mettre mon dossier en attente le temps de retrouver un employeur / changer mes dates de stage.

La personne qui se charge de mon dossier m'annonce que le CIEE (l'organisme américain) s'engage à me délivrer le fameux DS-2019 sous 10 jours si je retrouve un employeur. Parfait ! Je ne peux pas changer mes dates de toutes façons et je ne m'imagine pas reprendre mes recherches à 0. En deux temps trois mouvements, je recontacte les DMC de Miami et de New-York.

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Par chance, les deux se souviennent de moi et me répondent assez positivement dans les 2h qui suivent. L'employeur de Miami me dit oui tout de suite, c'est parti, changement de destination, Go Miami!

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Il faut savoir que l'employeur doit, en plus des informations basiques, vous fournir un "plan de stage" pour votre dossier de visa. Ce qui est relativement long si on s'y applique. Pas de chance pour moi, mon employeur était apparemment perfectionniste, je n'ai donc pu relancer mon dossier qu'une semaine plus tard. A priori, pas de problème puisque j'aurais mon DS-2019 sous 10 jours. 

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Lundi 25 mars : Nouveau mail de Parenthèse m’annonçant que "Mon dossier vient d'arriver aux USA et qu'il partira cette semaine au bureau de vérification des employeurs". Resituons le contexte, selon les dires de ma chère interlocutrice de chez Parenthèse, je suis censée recevoir mon DS-2019 ce vendredi. Premier constat : ça n'arrivera jamais. Deuxième constat : Je ne pars pas aux USA. Troisième constat : Je n'ai plus de stage. Quatrième constat : Je dois reprendre ma recherche à 0 pour commencer mon stage au plus tard le 1er Mai. Cinquième constat : J'ai un mois pour trouver un stage, réunir tous les papiers nécessaires à mon dossier de convention, préparer un voyage de quatre mois à l’étranger. Tout en sachant que les trois quarts de ce que je viens d’énumérer ne peuvent pas s'effectuer sans connaitre la destination de départ.

 

C'est énorme.

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Me voila donc repartie dans les recherches. Je vise Londres et Sydney, qui sont deux destinations faciles d’accès en termes de papiers administratifs. Pour vous donner un aperçu rapide de la situation à ce moment : La semaine où j'ai appris que je ne partirai pas aux US et lors de laquelle j'ai du reprendre mes recherches =  La semaine où environ tous mes amis de RISLAV sont partis en stage.

                           Autant dire que ma Timeline Facebook était inondée de "Aéroport Paris CDG" "Paradis" "Soleil" "Au revoir la

                           France" et autres phrases que je rêvais de prononcer depuis des mois. C'est pourquoi je me suis

​                           temporairement retirée des réseaux sociaux. Moi et la personne dans ma tête avons jugé que c’était 

                            probablement plus raisonnable.

 

 

Avril - Comme vous vous en doutez, mon mois d'Avril fut calme et reposant. Ah ah, quelle bonne boutade !

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En résumé : des heures de recherche sur l'internet - une centaine de mails envoyés - quelques réponses négatives - deux réponses positives - puis une refusée à cause de la Champions League (long story) - une prise de décision rapide et efficace au quotidien - deux semaines de communication téléphonique avec les assurances et l'Université afin de préparer un voyage dont je ne connaissais pas encore la destination (j'avais parié sur Londres. J'ai donc dû rappelé) - un dossier de convention envoyé un jour avant la date butoir - un visa australien obtenu en ligne alors que je ne savais pas encore de façon certaine si j'allais partir - une semaine pour trouver un vol pour l'autre bout du Monde - une semaine pour trouver un logement - une valise remplie avec les premières affaires qui me passaient sous la main - deux jours de voyage - deux jours pour s'adapter au décalage horaire, s'installer et prendre ses marques à 17252 km de chez soi. Plaisir.

 

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On ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut mais si l'on essaye, on se rend compte parfois qu'on obtient ce dont on avait besoin - Ah, ces braves Rolling Stones..!

 

 

Fin.

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